Conflit sur la signature d’une convention collective. Depuis le 24 janvier, l’usine roumaine de fabrication de produits électroménagers du groupe suédois Electrolux est paralysée. En cause : 850 salariés, dont 95 % de syndiqués, sont entrés en grève. Le conflit couvait depuis la fin de l’année dernière, lorsque les négociations sur un nouveau contrat collectif de travail avaient échoué. Les salariés réclament la signature d’un nouvel accord, arguant que la direction « veut réduire leurs droits ». En effet, si aucun accord n’est conclu au niveau de l’entreprise, ce sont les dispositions – moins avantageuses – de l’accord sectoriel, ou s’il n’y en pas, celles minimales prévues par le nouveau Code du travail entré en vigueur en 2011, qui s’appliqueront. Ils souhaitent aussi une augmentation de salaire de 100 lei (près de 23 euros), à partir du 1er janvier 2012, et une seconde, de 100 lei toujours, à partir de septembre 2012. La direction d’Electrolux, elle, affirme avoir transmis des propositions légales et correctes aux syndicats – propositions qui se basent sur le nouveau Code du travail – qui les ont rejetées.
nvier 2012, et une seconde, de 100 lei toujours, à partir de septembre 2012. La direction d’Electrolux, elle, affirme avoir transmis des propositions légales et correctes aux syndicats – propositions qui se basent sur le nouveau Code du travail – qui les ont rejetées.
Tensions avec la direction. Après deux grèves d’avertissement, les salariés ont déclenché la grève le 24 janvier, et manifestent depuis chaque jour dans l’enceinte de l’usine. Depuis cette date, l’activité de l’usine est...
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