Le syndicat de la direction ? Fin février, le parquet général de Nuremberg-Fürth a lancé un mandat d’arrêt contre Wilhelm Schelsky, président du « Cercle des salariés indépendants » (AUB – Arbeitsgemeinschaft Unabhängiger Betriebsangehöriger) et membre du CE commun de Siemens. Il est accusé d’avoir touché 14 millions d’euros de la direction de l’entreprise. A l’occasion d’un contrôle dans une entreprise de conseil appartenant à M. Schelsky, les enquêteurs de la brigade financière sont en effet tombés sur des contrats passés avec Siemens. Selon les enquêteurs, M. Schelsky a été payé sans offrir de vrai service en retour. On ne sait pas si les sommes ont été utilisées à financer l’AUB, dont les comptes ont été gelés, ou à des fins d’enrichissement personnel. M. Schelsky, toujours en prison, nie cette version des faits. Fondé en 1975, l’AUB revendique 32 000 adhérents et se présente comme un syndicat « indépendant et libre de toute idéologie », dont l’objectif est de « préserver la paix et la sécurité économique des entreprises pour protéger les emplois et rendre les grèves superflues ». Selon ses propres informations, près de 19 000 représentants du personnel soutenus par l’AUB dans des comités d’entreprises allemands ont été élus lors des dernières élections générales en 2006.
, les enquêteurs de la brigade financière sont en effet tombés sur des contrats passés avec Siemens. Selon les enquêteurs, M. Schelsky a été payé sans offrir de vrai service en retour. On ne sait pas si les sommes ont été utilisées à financer l’AUB, dont les comptes ont été gelés, ou à des fins d’enrichissement personnel. M. Schelsky, toujours en prison, nie cette version des faits. Fondé en 1975, l’AUB revendique 32 000 adhérents et se présente comme un syndicat « indépendant et libre de toute
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