Un amendement au Code du travail prévoit deux semaines de congé payé (14 jours calendaires) pour les nouveaux pères, qui pourront être prolongées en cas d’hospitalisation de l’enfant ou de la mère. Ce congé devra être pris au plus tard six semaines après la naissance de l’enfant. Lorsque le père exerce le congé de maternité, ces deux semaines s’inscrivent dans la période totale de 28 semaines de congé payé auquel il a droit (31 semaines pour les pères célibataires et 37 semaines en cas de jumeaux ou plus). Le ministre du Travail, des Affaires sociales et de la Famille Milan Krajniak a précisé que le congé de paternité ne serait pas payé par l’employeur mais par l’Assurance maladie. Le montant journalier moyen de l’allocation est estimé à 36,5 euros en 2022 et à environ 39 euros en 2023. Ce montant sera perçu par le père même si la mère touche en même temps une allocation de maternité ou parentale. Enfin, ces congés sont considérés comme des « périodes protégées » : le père ne pourra pas être licencié par l’employeur durant cette période. Cet amendement, qui est une transposition de la directive européenne sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée des parents et des aidants (v. dépêche n°11231) devrait s’appliquer à compter du 1er novembre 2022.
Slovaquie : introduction d’un congé de paternité payé de 14 jours
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