L’accord trouvé le 31 mars entre Byggnads (syndicat des salariés de la construction) et Sveriges Byggindustrier (organisation des entreprises de la construction de Suède) a permis d’éviter une grève qui était annoncée comme la plus importante depuis 80 ans dans le secteur. Mais l’enjeu était de taille : définir la responsabilité financière en cas de défaut de paiement des salaires d’une entreprise de sous-traitance. Si Byggnads, qui souhaitait dans un premier temps la mise en place d’une responsabilité conjointe du donneur d’ordre, est satisfait de la solution trouvée, Byggindsutrier qualifie l’accord de « compromis » et la confédération patronale Svenskt Näringsliv refuse que ce système puisse être étendu à d’autres secteurs. D’autres dispositions de l’accord encadrent la sous-traitance.
Création d’un fonds de garantie. Byggnads et Byyggindustrier sont soulagés d’avoir trouvé un accord qui met fin au conflit latent depuis plusieurs mois. Le syndicat tenait absolument à mettre en place une responsabilité solidaire des entreprises, à l’image de celle qui existe en Norvège. Mais il a dû se contenter d’une autre solution qui, selon lui, atteint le même objectif : la création d’un fonds nommé « ordning och reda fonden » (fonds d’ordre et de surveillance) et financé par les...
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