Le syndicat Unionen accepte de ne plus garantir les augmentations individuelles. Le syndicat patronal de branche, Almega STD, représente environ 740 entreprises dans le secteur de la construction et de l’industrie, soit les 2/3 des cabinets d’architecture et des entreprises de consultation technique. Le 11 septembre 2009, ce syndicat a conclu avec la confédération Unionen forte de 10 000 membres dans ce secteur, un accord collectif sur les salaires. Le précédent accord collectif était prévu pour deux ans, avec une prolongation possible jusqu’en 2010. Mais au regard de la situation économique très tendue, l'organisation patronale a préféré dénoncer l’accord et provoquer de nouvelles négociations. De son côté, la confédération Unionen a refusé de s’engager sur deux ans car d’autres conventions collectives devront être renégociées en 2010 dans différents secteurs. Ce nouvel accord, conclu donc pour 1 an et applicable du 1er avril 2009 au 31 mars 2010, prévoit une augmentation globale des salaires de 2,3%, ce qui correspond aux dispositions précédentes et à la réalité du marché. Toutefois, l’accord laisse une grande marge de manoeuvre aux négociations locales, en permettant de négocier une augmentation inférieure à celle prévue dans l’accord collectif. En l’absence d’accords locaux, l’augmentation de 2,3% s’appliquera rétroactivement au 1er avril 2009. Pour la première fois, aucune garantie salariale individuelle n’est prévue, alors que la confédération Unionen y était très attachée auparavant. Selon Niklas Hjert, responsable des négociations à Unionen, il a été préféré des dispositions donnant la possibilité aux salariés et aux entreprises de négocier des augmentations sur du long terme et de renforcer le droit individuel à un développement des compétences, dans un secteur où les personnalités sont vues comme une clé de la réussite d’une entreprise. Cet accord est conforme aux récentes déclarations de la présidente d’Unionen, Cecilia Fahlberg, qui demande aux entreprises pour 2010, d’investir dans la formation et des augmentations de salaire « réalistes et nécessaires », malgré la crise économique.
la possibilité aux salariés et aux entreprises de négocier des augmentations sur du long terme et de renforcer le droit individuel à un développement des compétences, dans un secteur où les personnalités sont vues comme une clé de la réussite d’une entreprise. Cet accord est conforme aux récentes déclarations de la présidente d’Unionen, Cecilia Fahlberg, qui demande aux entreprises pour 2010, d’investir dans la formation et des augmentations de salaire « réalistes et nécessaires », malgré la c
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