Un congrès de crise. Ce congrès était particulièrement attendu du fait de la crise que connaissent les syndicats suédois, en difficulté face à un gouvernement qui ne recherche plus le consensus. Un des principaux griefs des syndicats contre le gouvernement est la réforme de l’assurance-chômage, liée au mouvement syndical, qui était payée avec la cotisation syndicale dans la plupart des cas. La baisse de la subvention de l’Etat au régime a entraîné, selon les cas, un triplement ou un quadruplement des cotisations, ce qui a incité les suédois à renoncer aussi à leur adhésion. Le résultat ne s’est pas fait attendre : les syndicats des deux principales confédérations, LO et TCO ont perdu, en 2007, 173 000 adhérents, soit 12 % de leurs effectifs, ce qui aurait amené en un an le taux de syndicalisation suédois de 77 % à 72 %. A cela s’ajoutent les baisses des plafonds de l’assurance-chômage, et des mesures récentes annoncées en matière d’assurance-maladie, réformes pour lesquelles les partenaires sociaux semblent n’avoir été consultés que pour la forme. Un autre sujet de préoccupation pour la présidente de LO, Wanja Lundby-Wedin (qui est par ailleurs présidente de la Confédération européenne des syndicats) est le fait que plus de 4 % des membres de LO auraient voté pour l’extrême droite aux dernières élections (8 fois plus que la moyenne des suédois), ce qui est un signe de mécontentement.
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