Il y a un accord entre organisations patronales et syndicales: la Suède a besoin de plus de flexibilité pour attirer les investisseurs. Mais cette déclaration commune est-elle suffisante pour parvenir à un accord ? Les revendications ont été échangées le 21 décembre 2016 entre l’organisation patronale Teknikföretagen (qui représente environ 4000 entreprises du secteur technologique) et les organisations syndicales Unionen (syndicat des salariés du privé), Sverigesingenjörer (syndicat des ingénieurs suédois) et If Metall (syndicat des salariés de la métallurgie), qui en tant que secteurs exportateurs donnent le ton pour tous les secteurs qui négocieront ensuite. La question centrale sera d’apprécier la compétitivité des entreprises, ce qui déterminera le niveau de l’augmentation des salaires et justifiera éventuellement les exigences plus spécifiques du côté patronal pour améliorer la productivité.
Du côté syndical les revendications sont plutôt « classiques ». « Nous voyons poindre la lumière et nous pensons que l’année 2017 commence avec des bonnes perspectives » avait annoncé Nicole Bångstad économiste chez Swedbank au journal Svenska Dagbladet, affirmation confirmée par la dernière analyse de Business Sweden qui prédit une augmentation de l’exportation suédoise malgré un environnement international incertain. Et les syndicats revendiquent ces pronostics optimistes pour conforter...
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