Le 15 mai, la direction du constructeur de poids lourds et d'autobus Scania annonçait la conclusion d'un accord collectif mettant en place la semaine de quatre jours et une baisse de salaire de 10 % pendant six mois. Les deux principales organisations syndicales qui ont signé l'accord, IF Metall et Unionen, ont été poussées par leur base. En ce qui concerne la gestion de la crise, ces deux organisations ont des politiques différentes. La première a négocié un accord-cadre sur le chômage technique et la formation qui encadre la négociation d'accords de réduction du temps de travail alors que pour la seconde, ce type de négociation n'est pas la solution à la crise. (Réf. 090595)
Un accord collectif « de crise » pour éviter les licenciements. La mise en place de la semaine de quatre jours est une disposition essentielle de la stratégie de Scania pour sauvegarder la compétence collective de l’entreprise malgré le fort déclin de la demande. En comparaison, depuis le début de la crise, le groupe concurrent Volvo a déjà licencié 20 000 personnes dans l’ensemble de ses divisions, et notamment dans la branche des véhicules lourds. Le 15 mai 2009, Scania a annoncé la conclusio
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