Dimanche prochain, les Suisses sont appelés à se prononcer sur l’introduction d’un salaire minimum universel de 4 000 francs (3 275 euros)/mois. Lancée par la Confédération des syndicats suisses USS-SGB et soutenue par le parti socialiste et les écologistes, l’initiative part du constat que 330 000 salariés helvétiques, soit 9 % de la population active, perçoivent des salaires mensuels nettement inférieurs à ce seuil et doivent demander des aides de l’Etat pour arriver à la fin du mois. Le dernier grand sondage sur le sujet montre que 64 % des personnes interrogées rejettent l’idée d’un salaire minimum universel. Il n’en reste pas moins que le dumping social est un problème croissant qui préoccupe l’Etat fédéral. Dans le commerce de détail, la première commission paritaire de contrôle des salaires vient d’être créée.
Dimanche 18 mai prochain, les citoyens helvétiques devront se prononcer sur l’introduction d’un salaire universel sur la base de 4 000 francs mensuels (3 300 €), soit 22 francs de l’heure (18 €) pour 42 heures hebdomadaires. « Un pays riche comme la Suisse a trop de salariés à bas salaires », estime la Confédération des syndicats suisses (USS) à l’origine du référendum en renvoyant aux chiffres officiels. Celle-ci recense 330 000 salariés (9 % de la population active) gagnant moins de 4 000 fra
…Vous avez une information à nous partager ?