Les citoyens helvétiques ont clairement rejeté, dimanche 24 novembre, l’initiative 1:12 qui demandait à ce que le rapport entre le plus bas et le plus haut salaire versé par une entreprise ne dépasse pas un rapport de 1 à 12. 65,3 % des votants appelés à se prononcer par référendum ont voté contre. La proposition n’a obtenu la majorité dans aucun des cantons. Les jeunes socialistes suisses, initiateurs du vote, se sont néanmoins félicités de ce que le sujet des salaires des managers ait fait l’objet d’un grand débat public. Dans le courant du 1er semestre 2014, les Suisses devront à nouveau se prononcer, sur l’introduction d’un salaire minimum légal cette fois-ci. (Réf. 130736)
Les patrons suisses ont poussé un grand « ouf » de soulagement à la publication des premières estimations, tombées dans l’après-midi du dimanche 24 novembre. « Le peuple ne veut pas d’un diktat sur les salaires. L’idée a été clairement rejetée et c’est bien ainsi », a déclaré le président de la Confédération patronale suisse Economiesuisse, Heinz Karrer. Près des deux tiers des citoyens helvétiques ont rejeté, via un vote populaire, l’initiative 1 :12 sur le contrôle légal des salaires dans l’e
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Auteur.e.s de l’article
Thomas Schnee
Correspondant en Allemagne