Droit et montant. « À Genève, les gens ont eu peur de voter en faveur d'un tel droit sans en connaître le montant précis » décrypte Giangiorgio Gargantini, représentant du SIT, le syndicat interprofessionnel des travailleurs et des travailleuses, qui a milité pour l'instauration d'un droit au salaire minimum dans le canton de Genève. Lancées entre 2007 et 2008 par les syndicats, les initiatives en faveur d'un salaire minimum avaient reçu assez de signatures pour la tenue de référendums. Mais ces derniers ne visaient que l'inscription du droit à un salaire minimum dans les Constitutions cantonales, le montant ne pouvant être inscrit dans la loi fondamentale des cantons. À Neuchâtel, les autorités cantonales devront fixer ce montant qui pourrait s'élever à 4000 francs suisses, soit 3200 euros. Actuellement 10% de la population de Neuchâtel gagne moins de 3200 euros par mois en travaillant à temps plein.
Publication
28 novembre 2011 à 15h17
Mis à jour le 25 mars 2013 à 14h46
Temps de lecture
4 minutes
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28 novembre 2011 à 15h17, Mis à jour le 25 mars 2013 à 14h46
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Deux référendums se tenaient ce dimanche dans les cantons suisses de Genève et Neuchâtel sur l’instauration d’un salaire minimum cantonal. À Genève, 54% des citoyens s’y sont opposés, contre la même proportion de votants en faveur de sa mise en place à Neuchâtel. Les syndicats espèrent un référendum au niveau confédéral qui permette d’ancrer le salaire minimum dans la Constitution suisse. (Réf. 110733)
Droit et montant. « À Genève, les gens ont eu peur de voter en faveur d’un tel droit sans en c
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