Le 10 février, une première rencontre entre le Conseil et les députés européens avait échoué faute de mandat écrit du côté des Etats membres. La Présidence tchèque a réussi, hier 18 février, à arracher un accord entre les représentants des Vingt-Sept pour venir négocier à la table du Parlement européen dans le cadre de la procédure de conciliation, opération de la dernière chance pour ce projet de directive. Fortement critiqué par la Grande-Bretagne, partisane de la position commune de juin 2008 (v. dépêche n°080482), le mandat donné à la Présidence tchèque, en exercice, prévoit quelques avancées vis-à-vis du PE sur le temps de garde et le repos compensateur mais maintient le statu quo sur l'opt-out (faculté de déroger par consentement individuel à la durée maximale de travail de 48 heures par semaine). Pour le Parlement, peu importent les concessions faites sur les autres questions, rien n'est possible sans une évolution de la position du Conseil sur l'opt-out.
ndat écrit du côté des Etats membres. La Présidence tchèque a réussi, hier 18 février, à arracher un accord entre les représentants des Vingt-Sept pour venir négocier à la table du Parlement européen dans le cadre de la procédure de conciliation, opération de la dernière chance pour ce projet de directive. Fortement critiqué par la Grande-Bretagne, partisane de la position commune de juin 2008 (v. dépêche n°080482), le mandat donné à la Présidence tchèque, en exercice, prévoit quelques...
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