Fin de l’opt-out. Sur la question de l' « opt-out », Alejandro Cercas a rappelé peu après le vote en Commission qu'à l'origine « cette clause était temporaire pour permettre à la Grande Bretagne de s'adapter aux règles européennes ». Or, après de longues années de blocage, les Etats membres ont accordé en juin dernier le maintien de cette dérogation aux Britanniques en échange d'une avancée de leur part sur la question du travail intérimaire. La position commune (v. dépêche n°080896) a ainsi reconnu la possibilité de déroger au seuil des 48 heures prévu par la directive, en limitant à 60 heures de travail par semaine en moyenne calculable sur trois mois. Mercredi 5 novembre, le député espagnol a considéré que reconnaître l'opt-out de manière permanente est « une attaque frontale aux lois européennes, à la charte des droits fondamentaux et aux droits des travailleurs ». « La loi doit être la même pour tous » a-t-il insisté. Le député a souligné la veille, à l'issue d'un débat en commission, le risque de voir la clause d’opt-out généralisée dans les autres Etats membres si l'on ne la supprime pas. « Les Britanniques veulent détricoter l'Europe sociale. Ils y travaillent avec beaucoup d'intelligence ! » s'est-il indigné. Confirmant leur position de première lecture, les députés prévoient ainsi que l’opt-out devra être abrogée 36 mois après l'entrée en vigueur de la directive.
révu par la directive, en limitant à 60 heures de travail par semaine en moyenne calculable sur trois mois. Mercredi 5 novembre, le député espagnol a considéré que reconnaître l’opt-out de manière permanente est « une attaque frontale aux lois européennes, à la charte des droits fondamentaux et aux droits des travailleurs ». « La loi doit être la même pour tous » a-t-il insisté. Le député a souligné la veille, à l’issue d’un débat en commission, le risque de voir la clause d’opt-out généralisée
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