La FEM met en garde depuis plusieurs mois contre l’impact négatif de la stratégie de la Commission européenne pour lutter contre le changement climatique sur l’emploi dans certains secteurs (v. dépêche 080048). Elle demande « une libre allocation des droits d’émission pour les industries grandes consommatrices d’énergie dont le processus de production ne permettraient plus aucune réduction des émissions ». C’est pourquoi la fédération syndicale soutient la proposition du commissaire Verheugen d’accélérer la prise de décision par les chefs d’Etat sur l’exemption de ces industries (particulièrement de sidérurgie et de l’aluminium), de l’attribution des certificats de CO2. « Une planification fiable est particulièrement importante pour ces industries » a déclaré le secrétaire général de la FEM, Peter Scherrer. « Les chiffres de l’emploi dans ces industries sont directement liés aux décisions d’investissement prises aujourd’hui. En maintenant l’incertitude jusqu’en 2011, on risque d’assister à des délocalisations de production vers l’extérieur, avec les conséquences négatives qui en découlent pour l’emploi et le climat mondial », a-t-il poursuivi. La fédération s’est dite également favorable à une « solution internationale », c’est-à-dire à des éventuelles négociations d’un accord « post-Kyoto », mais a mis en garde sur la nécessité de « réfléchir sur d’autres pistes en cas d’échec d’un accord global ».
’emploi et le climat mondial », a-t-il poursuivi. La fédération s’est dite également favorable à une « solution internationale », c’est-à-dire à des éventuelles négociations d’un accord « post-Kyoto », mais a mis en garde sur la nécessité de « réfléchir sur d’autres pistes en cas d’échec d’un accord global ».
Planet Labor, 7 mars, n°080189 – www.planetlabor.com
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