50 députés représentant sept groupes politiques. La semaine dernière, en préparation de l’Assemblée plénière qui a démarré le 14 juillet, les groupes politiques du Parlement européen se sont activés pour négocier les compositions et les présidences des commissions parlementaires. Hier 16 juillet, Pervenche Berès (S&D) a été officiellement élue présidente de la commission Emploi et Affaires sociales, fonction traditionnellement attribuée à un socialiste européen. La députée française a activement participé à Convention, présidée par Valérie Giscard d’Estaing et chargée d’élaborer la Constitution européenne, en réussissant à imposer la mise en place d’un groupe de travail sur l’Europe sociale qui a fait plusieurs propositions reprises dans le texte final. Elle s’était rangée, lors du référendum français sur la Constitution, dans le camp du "Non" porté par une partie de la gauche qui dénonçait une Europe trop libérale. Le domaine social n’est donc pas nouveau pour elle, même si elle occupait, lors de la précédente législature, la fonction de Présidente de la commission Economique et Monétaire où elle a plutôt laissé le souvenir d'une personne mesurée. Elle est entourée de quatre vice-présidents qui sont reconduits pour la plupart : Ilda Figueirido (Gauche unitaire), Thomas Mann (PPE), Elizabeth Lynne (ALDE, libéraux). La députée Vert Elisabeth Schroedter donne à son groupe un siège de vice-président de cette commission. Dans la précédente législature, Jean-Louis Cottigny, non réélu, ardent promoteur du droit à l’information et à la consultation, occupait ce poste pour le compte du groupe socialiste. Parmi les vice-présidents, les deux représentants de la droite européenne ont eu des positions plutôt sociales, spécialement la britannique Elizabeth Lynne qui a dénoncé la posture de son gouvernement sur la question de la dérogation aux 48 heures de travail hebdomadaires dans le cadre de la révision de la directive temps de travail. Des 50 membres actuels, 17 sont issus de l’ancienne commission parmi lesquels quelques figures actives. En dehors des vice-présidents, on retrouve Alejandro Cercas, rapporteur sur le projet de révision de la directive sur le temps de travail, ou encore Stefen Hugues, figure emblématique du Labour britannique.
Cottigny, non réélu, ardent promoteur du droit à l’information et à la consultation, occupait ce poste pour le compte du groupe socialiste. Parmi les vice-présidents, les deux représentants de la droite européenne ont eu des positions plutôt sociales, spécialement la britannique Elizabeth Lynne qui a dénoncé la posture de son gouvernement sur la question de la dérogation aux 48 heures de travail hebdomadaires dans le cadre de la révision de la directive temps de travail. Des 50 membres actuels
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