Fuites. Fin octobre, des représentants de l'industrie ont mis en ligne le projet de communication de la Commission européenne et une analyse d'impact des options politiques défendues pour la stratégie énergétique pour 2050. La fuite a entraîné une levée de boucliers du côté syndical. Dans un communiqué conjoint, la CES, les représentants de la chimie et de l'énergie, l'EMCEF, des services publics, l'EPSU, de la métallurgie, la FEM et du bois, la FETBB, s'inquiètent du peu de considérations sociales de ces documents et se sentent mis à l'écart de la future stratégie: « Actuellement, les projets de proposition de la Commission ne précisent pas comment les emplois décents et l’emploi seront préservés et développés, et ne traitent pas la question importante des compétences et des qualifications, ni la menace croissante de la précarité énergétique. Une référence dans une évaluation d’impact ne peut être considérée comme suffisante. En outre, le texte ne fait pas mention du fait qu’une fois publiée, la feuille de route sera prise en compte dans les organes de dialogue social, aux plans interprofessionnel et sectoriel », expliquent les organisations syndicales européennes.
Publication
2 novembre 2011 à 11h11
Mis à jour le 25 mars 2013 à 15h14
Temps de lecture
3 minutes
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2 novembre 2011 à 11h11, Mis à jour le 25 mars 2013 à 15h14
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a précarité énergétique. Une référence dans une évaluation d’impact ne peut être considérée comme suffisante. En outre, le texte ne fait pas mention du fait qu’une fois publiée, la feuille de route sera prise en compte dans les organes de dialogue social, aux plans interprofessionnel et sectoriel », expliquent les organisations syndicales européennes.
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