Financement. La communication publiée mercredi dernier explique que « sur une toile de fond marquée par des problèmes financiers persistants, l’Europe a plus que jamais besoin de mettre son économie réelle au service de la reprise de la croissance économique et du rétablissement de l’emploi ». Dans ce document, l'Exécutif européen annonce la mise an place de groupes de travail - « task forces » - dédiés aux secteurs identifiés comme prioritaires pour cette relance : « les technologies de fabrication avancées, les technologies clés génériques, les bioproduits, une politique industrielle, une construction et des matières premières durables, les véhicules propres et les réseaux intelligents ». Elle prévoit notamment d'adopter des réglementations simplifiées pour ces nouveaux produits et de coordonner le développement d'infrastructures de production adaptées à ces secteurs. Elle annonce aussi d'éventuels partenariats public-privé pour favoriser les investissements dans ces secteurs de l'industrie. Interrogé par Planet Labor, Ulrich Eckelmann, le Secrétaire général de la fédération syndicale européenne IndustriAll, craint que ces orientations ne soient que des voeux pieux, faute d'investissements annoncés en direction des travailleurs : « Les objectifs sont bons et de nombreuses mesures vont dans le sens de ce que notre syndicat défend depuis longtemps. Reste la question du financement à laquelle la communication ne répond pas. Dans le contexte des politiques d'austérité actuellement menées en Europe, on peut penser que, comme le fait l'Allemagne, la Commission prévoit de développer cette politique industrielle en s'appuyant sur des bas niveaux de salaires ».
Publication
12 octobre 2012 à 14h29
Mis à jour le 24 mars 2013 à 22h29
Temps de lecture
2 minutes
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12 octobre 2012 à 14h29, Mis à jour le 24 mars 2013 à 22h29
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défend depuis longtemps. Reste la question du financement à laquelle la communication ne répond pas. Dans le contexte des politiques d’austérité actuellement menées en Europe, on peut penser que, comme le fait l’Allemagne, la Commission prévoit de développer cette politique industrielle en s’appuyant sur des bas niveaux de salaires ».
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