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Accueil > Services bancaires > Offres des acteurs de la banque numérique : les tarifs médians des challengers s’envolent

Offres des acteurs de la banque numérique : les tarifs médians des challengers s’envolent

Dans le cadre de son panorama annuel sur les banques en ligne et néobanques, la rédaction de mind Fintech a comparé les offres de 26 acteurs disponibles fin 2024. Chez les challengers, celles-ci sont de plus en plus segmentées, avec de nombreuses offres premium lancées au fil des années. Les banques en ligne proposent encore majoritairement des offres gratuites sous conditions.

Par Rudy Degardin, Aude Fredouelle et Caroline Soutarson avec Aymeric Marolleau, Antoine Duroyon et Sara Chaouki. Publié le 20 mars 2025 à 6h50 - Mis à jour le 21 mars 2025 à 12h28
Offres des acteurs de la banque numérique : les tarifs médians des challengers s’envolent
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Série

Cet article est le deuxième d’une série consacrée aux banques en ligne et néobanques comparant le nombre de leurs clients en France et dans le monde, ainsi que leurs offres :

  1. Clients des acteurs de la banque numérique : BoursoBank et Revolut ont creusé l’écart en 2024
  2. Offres des acteurs de la banque numérique : les tarifs médians des challengers s’envolent

Pour mieux comprendre la stratégie des banques en ligne, challengers et néobanques, nous avons relevé, pour la cinquième année consécutive, les détails de 78 offres proposées par 26 acteurs présents en France : modèle de tarification, montant des cotisations, condition(s) d’accès, types de carte… (voir méthodologie).

Le détail des offres des banques en ligne, challengers et néobanques présents en France

Pour segmenter leurs clients selon leurs besoins et leur pouvoir d’achat, 22 acteurs proposaient plus d’une offre avec carte en 2024. Avec six abonnements – allant de la gratuité (Standard) à 55 euros (Ultra) -, Revolut disposait toujours de la segmentation la plus fine parmi les banques numériques. À l’inverse, les néobanques vertes Green-Got et Compte CO2, ainsi que Nirio et Bling, toutes deux lancées en 2024, n’en proposaient qu’un seul – depuis, Green-Got a sorti un compte premium, en plus de son offre de base.

Quels modèles de tarification ?

Le modèle payant (avec une facturation mensuelle ou annuelle, et/ou avec des frais de souscription pour la commande de carte) domine toujours, puisqu’il représente trois quarts (73,7 %) des offres étudiées. 14,5 % des offres sont gratuites sous conditions (d’achats, d’utilisation de la carte ou de virements) et 11,8 % d’entre elles le sont complètement.

Parmi les changements d’offres notables en 2024, ceux opérés par Sumeria, à la suite de la division des activités bancaires et de paiement P2P de Lydia Solutions. Peu avant son recentrage vers le BtoB, la néobanque allemande Vivid Money, a également discrètement sorti une nouvelle offre payante, Vivid Plus, qui se situe entre son offre gratuite et son offre premium. “L’objectif de ce lancement était le suivant : proposer un tarif intermédiaire pour les utilisateurs qui souhaitaient un plan plus complet (mais qui étaient freinés par le tarif Prime)”, précise la société à mind Fintech. 

Ma French Bank, qui a entamé son processus de clôture et ne commercialise plus ses trois offres payantes, participe également à la diminution de la part des offres payantes dans notre comparatif.

Quelles offres gratuites ?

Huit acteurs proposent au moins une offre entièrement gratuite, dont l’un des derniers arrivés sur le marché, Deblock. Cette néobanque crypto-fiat, agréée établissement de monnaie électronique et menée par quatre anciens salariés de Revolut, est entrée sur le marché avec une stratégie freemium améliorée, dans le but d’acquérir, dès ses débuts, des clients en compte principal. Ainsi, les utilisateurs qui domicilient leurs revenus sur Deblock disposent d’un accès gratuit au compte premium, confiait à mind Fintech, en avril 2024, Claire Balva, VP Stratégie de Deblock (cofondatrice de Blockchain Partner et ex-directrice blockchain & crypto de KPMG).

À noter que trois de ces offres gratuites sont des offres pour les adolescents, chez Revolut, Hello Bank! et BoursoBank. Réservées aux enfants des clients de la banque en ligne, elles sont destinées à fidéliser les parents et à convertir les adolescents sur les offres classiques à leur majorité. 

À noter toutefois que les trois challengers, bunq, N26 et Revolut, n’incluent pas dans leur offre de base la carte bancaire physique – chez N26 et Revolut, elle peut être commandée mais est facturée au client (pour respectivement 10 euros et 5,99 euros). 

Cette tendance devrait s’accélérer. Par exemple, BoursoBank propose son offre Metal à 9,90 euros par mois avec une carte physique, ou à 5,90 euros par mois avec la carte dématérialisée.

Quels tarifs en 2024 ?

Sur les 78 offres bancaires que nous avons étudiées, 53 sont entièrement payantes. Lorsque les acteurs bancaires proposent un tarif annuel, nous l’avons mensualisé. Leur tarif moyen est de 7,8 euros, avec de grandes disparités : 55 euros pour Ultra, de Revolut, contre 1,67 euro seulement pour la Carte Classique de Fintch, par exemple. Le tarif médian – qui permet d’atténuer l’effet de ces valeurs extrêmes – se situe quant à lui à 6 euros, une valeur constante depuis 2021. Après avoir été longtemps sous cette barre, le tarif médian des néobanques s’aligne sur les six euros et démontre un étoffement de l’offre. Trois ans après son lancement, la néobanque verte Helios a lancé à l’été 2024 un compte premium à 15 euros par mois afin “de remplacer la carte Gold des établissements bancaires traditionnels”, décrivait alors sa cofondatrice et présidente Maeva Courtois. Vivid a lancé une troisième offre pour les particuliers (à 6,90 euros par mois).

Les challengers ont particulièrement segmenté leurs offres et lancé des abonnements premium pour leur clientèle plus aisée. N26 propose ainsi sa carte Metal pour 16,90 euros par mois, Revolut pour 16,99 euros par mois. Chez les banques en ligne, BoursoBank les a imités avec sa carte Metal lancée en 2020, et facturée 9,90 euros par mois, tandis que Monabanq fournit une Visa Platinum avec son offre Uniq+ à 9 euros par mois.

Fortuneo se distingue en proposant une carte très haut de gamme gratuite, la Fortuneo World Elite (grade le plus élevé chez Mastercard). Elle est conditionnée à un versement mensuel de 4 000 euros sur le compte Fortuneo et, à défaut, elle est facturée 50 euros par trimestre. “Nous sommes la seule banque à la proposer gratuitement et en plus sans frais à l’étranger. C’est unique en France”, se félicite Gregory Guermonprez.

Les challengers qui ont cassé les prix à leur arrivée sur le marché, avec des offres gratuites incluant les paiements et retraits à l’étranger sans frais, sont donc désormais moins-disantes que certaines banques en ligne. Après que ces dernières se sont alignées, les challengers ont en effet introduit des plafonds sur les paiements à l’étranger dans leurs offres gratuites et ont réservé leurs cartes premium aux clients payants.

Le tarif médian des challengers augmente de 9 à 10 euros entre 2023 et 2024. Cette évolution s’explique d’une part par les disparitions d’Orange Bank – dont le portefeuille de clients a été repris par Hello Bank! – et de Ma French Bank (et ses offres autour de 2 euros). Mais aussi par des augmentations tarifaires des acteurs toujours présents. Initialement lancée à 45 euros, comme une “offre de bienvenue”, l’abonnement de luxe de Revolut, Ultra, est passé en 2024 à 55 euros par mois (45 euros avec l’engagement annuel). Par ailleurs, le Néerlandais bunq a renommé l’ensemble de ses abonnements et en a profité pour les rehausser de 0,99 euros en 2024 également.

Sumeria+, un ovni dans le secteur

Nouveauté notable en 2024 : Sumeria, nouveau nom de l’application Lydia se concentrant sur l’activité de néobanque (tandis qu’une nouvelle application Lydia, ne proposant que le P2P et les cagnottes, a été lancée en parallèle), rémunère le compte courant de ses utilisateurs à hauteur de 2 %. “C’est un argument d’acquisition mais surtout de principalisation, car il faut réaliser au moins 15 transactions cartes pour accéder à la rémunération du compte”, rappelle Cyril Chiche, CEO, à mind Fintech.

Autre singularité : Sumeria est le seul acteur à proposer, en plus de ses offres de base, d’adhérer à Sumeria+ pour accéder à des fonctionnalités de gestion de budget (suivi d’objectif, arrondi des paiements carte, graphiques de suivi des dépenses, catégorisation) et à un service client dédié. Cet abonnement coûte 4,90 euros avec l’offre de base gratuite, 6,90 euros s’il est couplé avec la carte Standard (normalement facturée 3,90 euros) et 12,90 euros s’il est couplé avec la carte Noire (normalement facturée 9,90 euros par mois). 

Ses concurrents ont plutôt choisi d’intégrer ces fonctionnalités dans leurs abonnements payants – chez N26, les sous-comptes et arrondis sont ainsi disponibles dès l’offre Smart à 4,90 euros par mois, et chez Revolut les “Pockets” et outils de gestion de budget sont même disponibles dès l’offre gratuite. Chez les banques en ligne, la catégorisation des dépenses et le suivi budgétaire (cependant plus embryonnaires) sont également souvent inclus quelle que soit l’offre – c’est, par exemple, le cas de BoursoBank.

Selon Cyril Chiche, Sumeria+ compte environ 50 000 utilisateurs parmi les 1,8 million de porteurs de cartes de Sumeria.

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Les challengers étoffent leur gamme de services financiers

En parallèle des offres bancaires de base (comptes et cartes), les nouveaux entrants étoffent leurs gammes de services financiers pour progressivement se mettre à niveau des banques en ligne, dont certaines (BoursoBank et Fortuneo en tête) proposent déjà depuis des années de nombreux produits – que Fortuneo a complété en 2024 avec un PER. 

Objectif : devenir la banque principale de leurs clients en leur proposant une offre complète d’épargne, de crédit et d’investissement. Pour compléter ses produits de trading, Revolut a par exemple lancé en France en 2023 le crédit à la consommation, puis a dévoilé en octobre 2024 un livret non réglementé. Prochaine étape : le crédit immobilier. “Nous y travaillons très activement et le testons déjà dans certains pays – mais pas encore en France, révèle Nicolas Moalic, country growth manager, à mind Fintech. Nous souhaitons proposer un produit innovant en amenant de la transparence sur les frais et une réponse rapide.” 

N26, de son côté, a également lancé son compte rémunéré Instant Savings en juin 2024 en France puis y a déployé son service de trading en actions et ETF en juillet, quatre mois après l’investissement en crypto, grâce à un partenariat avec Upvest.

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Quels partenaires de Banking-as-a-Service ?

Nous nous sommes aussi penchés sur les partenaires de Banking-as-a-Service des acteurs de notre panel qui n’ont pas développé leur propre stack bancaire (ouverture et gestion des comptes, fraude, KYC…). En 2024, ils travaillaient avec neuf partenaires différents, mais le pionnier Treezor (groupe Société Générale) était le plus représenté, puisqu’il équipait cinq acteurs – début 2025, le nombre est tombé à quatre, avec la fermeture d’OnlyOne. Xpollens, la plateforme du groupe BPCE, est juste derrière avec trois acteurs, parmi les plus jeunes du panel : MoneyWalkie, Nirio (Groupe FDJ) et Bling. MoneyWalkie, qui passait auparavant uniquement par Treezor, mentionne depuis début 2025 les deux partenaires dans ses mentions légales – une conséquence potentielle de l’entrée au capital du groupe BPCE, en août 2024.

Bling renaît de ses cendres et lance sa néobanque

Solaris, quant à elle, a quitté la liste en 2024, ses collaborations avec canB, Helios et Vivid Money ayant progressivement pris fin. La plateforme de Banking-as-a-Service allemande, épinglée par la BaFin, a dû s’engager dans des travaux de mise en conformité puis s’est repositionnée sur le segment des corporates, mobilisant notamment d’importantes ressources pour reprendre le programme de 1,2 million de cartes de crédit de l’ADAC (Allgemeiner Deutscher Automobil-Club), principale association automobile allemande. Après avoir frôlé la liquidation fin 2024, la société a bouclé une augmentation de capital de près de 81 millions d’euros en février 2025.

Made with Flourish

La néobanque verte Helios a préféré se tourner vers l’agrément d’Okali (groupe Crédit Agricole) et le core banking de Skaleet tandis que Vivid Money a racheté un établissement de monnaie électronique luxembourgeois, Joompay, et repris son agrément et son infrastructure technique. canB, pour sa part, a arrêté de fournir des services bancaires pour se concentrer sur une solution d’investissement et n’avait par conséquent plus besoin d’une plateforme de Banking-as-a-Service.

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Quelles cartes ?

Mastercard travaille avec 58 % des acteurs présents en France, contre 50 % pour Visa. Le total est supérieur à 100 % car au moins un acteur travaille à la fois avec Visa et avec Mastercard. Mastercard s’est particulièrement imposé auprès des néobanques et des challengers, tandis que Visa travaille avec la majorité des banques en ligne.

Le réseau CB a indiqué vouloir reconquérir certains de ces acteurs. “Nous allons axer notre développement commercial sur ce segment”, indiquait ainsi fin 2023 à mind Fintech Philippe Laulanie, directeur général du GIE CB. C’est un sujet essentiel. Pour les internationaux, comme Revolut par exemple, c’est difficile d’aller les chercher. Mais pour des acteurs comme Nickel ou BoursoBank, qui ont plusieurs millions de cartes en France, il est un peu dommage de ne plus avoir CB. Dans le plan de remédiation voté par les banques, chacune reste totalement libre de ses choix. Mais il est évident que ce segment des néobanques que nous n’étions pas allés chercher jusque-là, car notre politique a été très tournée vers le sans contact et la gestion de la crise du COVID, devient un sujet prioritaire.”

Méthodologie

En décembre 2024, nous avons consulté 78 offres de compte de paiement ou compte à vue avec carte bancaire, physiques ou virtuelles – et leurs conditions tarifaires – de 26 banques en ligne, challengers et néobanques présents en France. Nous les avons ensuite sollicités afin de confirmer nos données.

Consultez le détail de toutes les offres dans notre rubrique Data.

Voici les critères selon lesquels nous avons classé les modèles d’offres :

Payant : frais d’inscription, d’envoi de carte, ou cotisation mensuelle ou annuelle.

Gratuit sous conditions : selon les offres, conditions d’achat, d’utilisation, de virement ou de revenus.

Gratuit : sans frais d’inscription ni cotisation mensuelle, sans conditions d’achat, d’utilisation, de virement ou de revenus.

Pour rappel, nous utilisons le terme de néobanque pour qualifier des acteurs qui ne disposent pas d’une licence bancaire, et ceux de challenger et de banque en ligne pour désigner des nouveaux entrants et acteurs historiques pleinement régulés.

Pour toute remarque ou question, contactez-nous : datalab@mind.eu.com

Rudy Degardin, Aude Fredouelle et Caroline Soutarson avec Aymeric Marolleau, Antoine Duroyon et Sara Chaouki
  • banque en ligne
  • challenger
  • néobanque

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