Trois ans après avoir lancé un « dialogue national » sur l'avenir du travail à l'ère du digital, ayant débouché sur la publication d'un Livre vert, puis d'un « Livre blanc sur le Travail 4.0 », Andrea Nahles, la ministre de l'Emploi et des Affaires sociales, entend aujourd'hui passer à une nouvelle phase et mettre en pratique les enseignements tirés de ce dialogue. A l'occasion d'un « Atelier-débat sur le Travail 4.0 » organisé le 14 juin à Berlin, la ministre social-démocrate a donné le coup d'envoi de l'ouverture symbolique de « lieux d'apprentissage et d'expérimentation » en entreprise, dédiés à l'élaboration de formes innovantes du travail. Elle a dans le même temps inauguré une plateforme internet qui permettra aux entreprises et aux administrations ayant mis en place des « lieux d'expérimentation » d'échanger sur leurs expériences. Le même jour, Andrea Nahles a annoncé l'échec de son projet de loi sur « le temps de travail choisi » qui aurait permis aux entreprises de déroger, à titre expérimental et sur deux ans, à la loi sur le temps de travail.
« Une politique du travail apprenante » Bosch, Deutsche Bahn, Microsoft… en disposent déjà et la ministre du Travail souhaite qu’il y en ait davantage à l’avenir. Lors d’une conférence, baptisée « Atelier-débat sur le Travail 4.0 », Andrea Nahles a indiqué que de nombreuses entreprises avaient déjà mis en place des « lieux d’apprentissage et d’expérimentation de formes innovantes de travail » et qu’elle entendait encourager les autres entreprises à suivre leur exemple. « Les lieux d’expériment
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