A quelques jours d’une rencontre au sommet entre les représentants de l’Etat fédéral et des Länder le 18 juin à Berlin, les grandes fédérations patronales et les syndicats allemands ont appelé à l’unisson le gouvernement allemand à faciliter l’accès des réfugiés au marché du travail allemand. Rappelant que de nombreuses entreprises recherchaient d’urgence des jeunes désireux de suivre un apprentissage, les entreprises ont plaidé notamment en faveur d’une amélioration de la situation juridique des jeunes demandeurs d’asile ayant débuté une formation en alternance. Ces derniers devraient obtenir la garantie de ne pas être expulsés durant leur apprentissage et de pouvoir rester en Allemagne à l’issue de leur formation. Andrea Nahles, ministre allemande de l’Emploi et des Affaires sociales, a déjà signalé qu’elle défendrait cette revendication lors du sommet.
Un sujet à polémique. Très sensible, la question de l’accès des demandeurs d’asile au marché allemand du travail divise l’Allemagne depuis plusieurs mois. Face à l’arrivée massive de réfugiés Outre-Rhin (les autorités tablent sur 450 000 demandes d’asile en 2015), la CSU, la branche bavaroise et conservatrice du parti d’Angela Merkel, réclame des mesures pour « endiguer ce flux et réduire de façon radicale le nombre de réfugiés ». Les fédérations patronales et les syndicats allemands...
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