L’assemblée des délégués du grand syndicat allemand de la métallurgie IG Metall, réunie à Francfort, a décidé, le 25 octobre, de refuser toute négociation future sur les retraites d’entreprises sans garantie de rendement. Cette décision pourrait conduire à “tuer” une formule choisie par le secteur de la chimie mais qui a toujours eu du mal à s’établir
Entrée en vigueur en 2018, la Loi sur le renforcement des retraites d’entreprises a voulu donner un coup de fouet aux retraites d’entreprises en ouvrant la voie à une retraite sans garantie de rendement, uniquement négociable dans le cadre d’un accord collectif. Selon le législateur et les fédérations patronales, ceci semblait être le seul moyen pour permettre d’appuyer les pensions sur des produits financiers, certes plus risqués, mais aussi plus rémunérateurs. Toujours méfiants face à une...
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Auteur.e.s de l’article
Thomas Schnee
Pigiste