Eviter une remontée du chômage. Bien décidée à ne pas mettre en péril l’instrument phare du gouvernement dans sa lutte contre le chômage, Ursula von der Leyen, ministre des Affaires sociales et de l’Emploi (CDU) souhaitait initialement prolonger cette loi en faveur du chômage partiel même jusqu’à l’été 2012, mais elle s’est heurtée à l’opposition du FDP, son partenaire de coalition. Adoptée le 19 juin 2009 au plus fort de la crise économique et financière mondiale (v. dépêche nº 090664), la loi en question prévoit que l’Agence fédérale pour l’Emploi prend à sa charge l’intégralité des charges sociales pour les salariés au chômage partiel dans les entreprises à partir de six mois de chômage partiel. Elle devait expirer au 31 décembre 2010. Or la suppression de cette aide aurait conduit à un net renchérissement du coût des mesures de chômage partiel pour les entreprises à compter de 2011. Nombre d’entre elles auraient été alors contraintes de renoncer à ce dispositif et de réduire leurs effectifs. D’autre part, la décision, déjà prise à l’automne dernier par le gouvernement de prolonger jusqu’à fin 2010 le dispositif autorisant les entreprises à bénéficier de mesures de chômage partiel d’une durée de 18 mois (contre 6 mois à l’origine), aurait perdu de son attrait (v. dépêche nº 091065). Ce danger est à présent écarté. La nouvelle loi devrait entraîner des coûts supplémentaires d’environ 800 millions en 2011 et 2012 pour l’Agence fédérale pour l’emploi.
tiel pour les entreprises à compter de 2011. Nombre d’entre elles auraient été alors contraintes de renoncer à ce dispositif et de réduire leurs effectifs. D’autre part, la décision, déjà prise à l’automne dernier par le gouvernement de prolonger jusqu’à fin 2010 le dispositif autorisant les entreprises à bénéficier de mesures de chômage partiel d’une durée de 18 mois (contre 6 mois à l’origine), aurait perdu de son attrait (v. dépêche nº 091065). Ce danger est à présent écarté. La nouvelle loi
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