La ministre de l’Emploi et des Affaires sociales, Andréa Nahles, multiplie les annonces sur le contenu de la réforme de l’Intérim et des contrats de prestations de service qu’elle présentera à l’automne. Face à cela, les fédérations patronales et les entreprises de l’Intérim réagissent vivement à la volonté de la ministre d’encadrer tant la durée que le niveau de rémunération du travail temporaire, ou encore d’interdire tout emploi d’intérimaire pour contourner une grève. Dans certains secteurs comme la métallurgie, où les syndicats ont déjà négocié des accords collectifs intéressants, ce sont les organisations syndicales qui jugent la loi inutile car moins avantageuse que les dispositions déjà négociées. Ils demandent que le projet de loi ne vienne pas empiéter sur le monopole de négociation des partenaires sociaux.
Les plans d’une ministre très active. Face à l’action de type « rouleau compresseur » de la ministre de l’Emploi et des Affaires sociales, Andrea Nahles, sans doute l’une des ministres les plus actives du gouvernement fédéral sur le plan législatif, les patrons commencent à souffler sérieusement. Après l’introduction d’un salaire minimum universel, la création d’une retraite pour les mères seules, le droit à la retraite à 63 ans pour les salariés ayant cotisé 45 ans ou, plus récemment, la loi s
…Vous avez une information à nous partager ?