Les effets directs et indirects du stress au travail continuent à préoccuper les autorités publiques et les partenaires sociaux allemands. La digitalisation faisant, tous les indicateurs et études sur le sujet montrent une nette progression du stress parmi les causes d’arrêt-maladie. Ceci en dépit de plusieurs plans nationaux et décrets sur le sujet. Pour tenter de maitriser une bonne fois pour toute cette évolution, le ministère de l’Emploi et des Affaires sociales (BMAS), la Confédération des syndicats allemands (DGB), la Fédération des employeurs allemands (BDA) et enfin l’Agence fédérale pour la protection du travail (BAuA), lancent un « dialogue national » qui doit permettre, au plus tard fin 2018, une « remise à plat » du cadre légal de la lutte contre le stress au travail.
Une reconnaissance progressive. C’est une série de trois études nationales, produites en 2009 par divers acteurs du monde de la santé (Cf. dépêche n°090603), qui a défini pour la première fois le stress au travail comme une question centrale de la protection du travail. Depuis, les lois et mesures qui encadrent la protection du travail ont intégré cette problématique à des niveaux divers. Le 5 septembre 2013, et après un an et demi de négociations dans le cadre de la « Stratégie commune...
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