Une ouverture sans condition. L'Allemagne est prête à accueillir à partir du 1er novembre les ingénieurs et techniciens qualifiés en provenance des pays de l'Est de l'Union européenne, spécialisés dans l'électrotechnique et les machines-outils, a annoncé vendredi la chancelière Angela Merkel, à l'issue d'une réunion de la "grande coalition". C’est un premier pas pour un pays qui était jusque là parmi ceux ayant posé les restrictions les plus rigoreuses à l’entrée des travailleurs issus de ce qui étaient alors les pays de l’élargissement. Le gouvernement est donc tombé d’accord pour accueillir sans condition ces travailleurs qualifiés alors que jusque là l’employeur devait prouver qu’il n’était pas possible d’embaucher un travailleur allemand pour le même poste. En revanche, le gouvernement n’a pas voulu régler la question des planchers de revenus exigés pour l’octroi d’un permis de travail. Aujourd’hui, une travailleur qui souhaite obtenir un permis de travail doit prouver aux autorités allemandes qu'il gagne 85.000 euros par an. La ministre conservatrice de l'Education (CDU) Annette Schavan veut ramener ce montant à 60.000 euros. Le Parlement doit se prononcer sur ce projet en octobre prochain.
jusque là l’employeur devait prouver qu’il n’était pas possible d’embaucher un travailleur allemand pour le même poste. En revanche, le gouvernement n’a pas voulu régler la question des planchers de revenus exigés pour l’octroi d’un permis de travail. Aujourd’hui, une travailleur qui souhaite obtenir un permis de travail doit prouver aux autorités allemandes qu’il gagne 85.000 euros par an. La ministre conservatrice de l’Education (CDU) Annette Schavan veut ramener ce montant à 60.000 euros. L
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