Quatre jours après la fin de son congrès, la direction du syndicat de la chimie IG BCE a dévoilé, le 22 octobre, ses exigences salariales pour les négociations collectives qui démarreront au niveau régional le 2 décembre dans le Land de Rhénanie-Westphalie. Mettant en avant la « bonne santé » du secteur, le syndicat revendique 5,5 % de hausse salariale sur douze mois pour les 550 000 salariés de la branche, une demande aussitôt qualifiée de trop élevée par les employeurs. Mais le principal point de discorde devrait porter sur la question de l’embauche des apprentis. Rappelant que seul un tiers des apprentis est embauché en CDI à l’issue de la formation, le syndicat veut inverser cette tendance et imposer une obligation d’embauche. Selon le patronat, une telle obligation conduirait à un recul de l’offre d’apprentissage. (Réf. 130647)
Consultation de la base. Selon le porte-parole de l’IG BCE, interrogé par Planet Labor, les revendications formulées par la direction du syndicat constituent des recommandations qui vont à présent faire l’objet de débats au sein des 1 900 entreprises du secteur. « Nos adhérents auront le dernier mot », souligne le porte-parole, ajoutant que les discussions s’achèveront fin novembre et qu’elles seront suivies d’un vote. La position officielle du syndicat ne sera connue qu’à ce moment là. Les...
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