Deutsche Bahn, la société des chemins de fer allemands, avait fait sensation en signant le 12 décembre 2016 avec le grand syndicat du rail EVG un accord collectif offrant pour la première fois aux quelques 100 000 salariés, membres du syndicat, la possibilité de choisir entre une augmentation salariale de 2,6%, une réduction du temps de travail d’une heure par semaine ou encore six jours de congé supplémentaires par an. Aujourd’hui, le syndicat des cheminots et la direction dressent à l’unisson un bilan positif de l’accord. Une grande majorité des salariés a choisi l’option des congés supplémentaires. Fort de ce succès, l’EVG qui va entamer, jeudi 11 octobre, de nouvelles négociations collectives avec Deutsche Bahn, a décidé d’inscrire dans ses revendications une extension du dispositif. Mais les négociations s’annoncent difficiles. Retour sur un modèle qui a inspiré depuis de nombreuses entreprises.
Pouvoir influer sur son temps de travail. Selon Uwe Reitz, porte-parole du syndicat des cheminots EVG, interrogé par Planet Labor, l’accord collectif de décembre 2016 est né d’un « dilemme ». Le syndicat avait mené début 2016 une enquête auprès des salariés de Deutsche Bahn pour identifier leurs priorités à l’approche des négociations collectives. Or près de 50% des salariés s’étaient prononcés en faveur d’une augmentation salariale et environ 50 % en faveur de congés supplémentaires. «...
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