Les salariés de Tesla-Grünheide, l’usine allemande du constructeur automobile américain connu pour son aversion des structures de représentation des salariés trop indépendantes, éliront le 28 février prochain, le premier comité d’entreprise (CE) de l’histoire de Tesla. Soit une bonne nouvelle pour le syndicat IG Metall. Ou presque. En effet, le bureau électoral est uniquement composé de membres du management et le calendrier choisi pour le scrutin va conduire à exclure les salariés de la production de l’élection, comme de la représentation.
Quand le constructeur américain de voitures électriques a annoncé il y a un peu plus de deux ans qu’il allait construire sa quatrième Gigafactory près de Berlin, la réputation « antisyndicale » de son patron Elon Musk a bien sur fait tiquer les syndicats allemands, solidement « installés » dans le modèle de la cogestion. Bien sûr, Tesla ne peut s’affranchir du droit des entreprises et du travail allemand. Mais dès le début, la firme américaine a montré qu’elle en ferait le moins possible....
Vous avez une information à nous partager ?
Auteur.e.s de l’article
Thomas Schnee
Pigiste