L’Institut pour le marché du travail et la formation professionnelle (IAB), qui dépend de l’Agence fédérale du travail, vient de publier les chiffres concernant la portée des accords collectifs en 2020. Ces chiffres sont très fiables puisqu’ils s’appuient sur les réponses d’un panel de 16 000 entreprises. L’année dernière, 43 % des salariés allemands, soit 45 % à l’ouest et 32 % à l’est, travaillaient dans une entreprise respectant un accord de branche. Ce qui constitue un léger recul puisqu’ils étaient respectivement 46 % et 34 % en 2019. Pour replacer ces chiffres dans une perspective de long terme et mieux mesurer l’ampleur de l’érosion, il est intéressant de se rappeler qu’en 1996, 70 % des salariés de l’ouest et 55 % des travailleurs de l’est travaillaient dans une entreprise couverte par un accord collectif de branche. Toujours pour 2020, le nombre des salariés travaillant dans une entreprise ayant négocié un « accord maison » reste stable avec 8 % à l’ouest (7 % en 2019) et 11 % à l’est (11 % en 2019). Enfin, le nombre de salariés travaillant dans des entreprises non couvertes par un accord collectif de branche est resté stable à l’ouest avec 47% (idem en 2019), mais a augmenté à l’est avec 57 % des entreprises (55 % en 2019).
Allemagne : l’érosion des accords collectifs ralentit légèrement en 2020
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