Alors que le parti conservateur CDU/CSU et le parti social-démocrate SPD ont annoncé, le 17 octobre, à l’issue d’intenses discussions préliminaires, leur volonté d’entamer mercredi 23 octobre des négociations officielles sur la formation d’une « grande coalition », un rapprochement des positions des deux partis sur la question centrale d’un salaire minimum universel se dessine Outre-Rhin. Horst Seehofer, président de l’Union chrétienne-sociale (CSU), aile bavaroise de la CDU, s’est dit prêt à accepter la mise en place d’un salaire minimum universel de 8,5 euros de l’heure comme le réclame le SPD, à condition que les sociaux-démocrates renoncent, en contrepartie, à toute augmentation des impôts. Le même jour, quatre grands instituts de recherche économique (DIW, Ifo, RWI et IWH) ont tiré la sonnette d’alarme et averti qu’un tel salaire pourrait conduire à la destruction d’un million d’emplois – un constat réfuté par d’autres experts. Gros plan sur un débat qui domine l’actualité outre-Rhin. (Réf. 130635)
Un salaire minimum universel, une condition sine qua non pour le SPD. Depuis que le parti chrétien-démocrate de la chancelière Angela Merkel et sa soeur bavaroise la CSU ont entamé des discussions exploratoires avec le parti social-démocrate et le parti écologiste en vue de former une coalition, un sujet central domine les débats : faut-il introduire un salaire minimum universel légal ? Si oui, quelle doit être sa hauteur ? Et par qui doit-il être fixé : le Parlement, les partenaires...
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