Après avoir consulté ses sept fédérations régionales, l’IG Metall, premier syndicat allemand en termes d’effectifs, a annoncé mardi 2 février qu’il aborderait les prochaines négociations collectives en recommandant des augmentations salariales de 4,5 % à 5 % sur 12 mois pour les 3,8 millions de salariés de la branche. Selon le syndicat, la rentabilité de la branche est solide et les perspectives sont majoritairement jugées de « stables » à « très bonnes » par trois-quarts des CE du secteur. Pour les entreprises de la Fédération patronale Gesamtmetall, déjà très mécontentes d’avoir dû avaler une augmentation de 3,4 % en 2015, le taux avancé n’est cependant pas acceptable. Gesamtmetall évoque les incertitudes politiques et économiques internationales ainsi qu’une « tendance inquiétante » en Allemagne, les salaires continuant à progresser beaucoup plus vite que les gains de la productivité.
Une augmentation basée sur trois composantes. L’actuel accord collectif dans la métallurgie arrivera à expiration le 31 mars prochain. Conformément au rituel des négociations collectives, les partenaires sociaux du secteur de la métallurgie, de la machine-outil, de l’automobile et de l’électrotechnique fourbissent donc leurs arguments et définissent leurs objectifs. Mardi 2 février, le syndicat IG Metall a dévoilé que le niveau de ses « recommandations » salariales serait de 4,5 à 5 % pour les
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Auteur.e.s de l’article
Thomas Schnee
Correspondant en Allemagne