Quatre semaines à peine après l’introduction historique d’un salaire minimum légal universel de 8,5 euros l’heure en Allemagne, le groupe parlementaire de l’Union chrétienne-démocrate CDU/CSU a adopté, mardi 27 janvier, à l’unanimité une motion en faveur d’un amendement immédiat de la loi. Evoquant une « surcharge administrative », les députés conservateurs ont exhorté la ministre de l’Emploi, Andrea Nahles (SPD), à assouplir la clause qui oblige les entreprises dans certaines branches à documenter le temps de travail effectif des salariés. Le patronat a reçu récemment le soutien d’Angela Merkel qui n’a pas exclu un remaniement à l’issue d’un premier examen de la loi à la fin du premier trimestre.
Une obligation limitée à certaines branches et aux titulaires de mini-jobs. La disposition qui fâche le patronat et divise la grande coalition est contenue dans l’article 17 de la nouvelle « loi sur le salaire minimum légal universel », entrée en vigueur le 1er janvier 2015 (v. dépêche n°8809). Celui-ci oblige les entreprises, dans certaines branches (BTP, restauration et hôtellerie, expédition, transport et logistique, sylviculture, nettoyage de bâtiment, salons, industrie de la viande,...
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