Après la conclusion récente d’accords dans la métallurgie et le BTP, c’est au tour des importants secteurs de la chimie et de l’énergie de s’atteler à la renégociation des accords de branche. Le syndicat IG BCE a fait savoir en fin de semaine dernière qu’il demandait 5 % d’augmentation pour les 550 000 salariés du secteur. BAVC, la fédération patronale correspondante, n’a pour l’instant pas fait de contre-proposition et attire l’attention sur les perspectives très contrastées des deux secteurs. Dans l’énergie, où la transition énergétique rebat les cartes, on observe des entreprises comme RWE où les directions demandent une réduction globale des salaires de 25 %. Dans la chimie, les partenaires sociaux du sous-secteur du caoutchouc ont en revanche signé mardi soir pour 5 % d’augmentation sur 24 mois.
Les négociations collectives dans la chimie et l’énergie, 3e plus gros secteur industriel allemand, ont démarré hier 30 mai dans le Land de Hesse, sans résultat. Comme le veut la tradition du secteur, le syndicat IG BCE a présenté la semaine dernière ses revendications nationales officielles, soit une augmentation de 5 % ainsi que le développement d’un accord sur l’apprentissage (Avenir par la formation et l’embauche) déjà existant. Cette annonce est ensuite suivie de négociations au niveau...
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