Le groupe de réflexion sur « Un monde du travail numérique », présidé par la ministre de l’Emploi et des Affaires sociales Andréa Nahles et le président du syndicat IG Metall Jörg Hoffmann, et composé de représentants de tous les acteurs du monde du travail et scientifique, vient de présenter, mardi 31 mai, son premier rapport intermédiaire sur la numérisation du monde du travail. Le document traite tout particulièrement de la question du « travail flexible dans le temps et l’espace ». Ce rapport et le groupe qui l’a produit sont eux même partie prenante d’un processus gouvernemental plus large, c’est-à-dire de l’Agenda numérique du gouvernement fédéral, qui doit permettre à l’ensemble de la société allemande de se préparer au mieux et le plus concrètement possible à la révolution numérique en cours. Pour le monde du travail, le groupe de réflexion a donc présenté une synthèse pragmatique de la situation, des attentes et des barrières qui se présentent face à cette révolution. Reconnaissant la complexité du sujet, elle propose d’abord de se lancer dans une expérimentation contrôlée via la création de « laboratoires numériques d’entreprises ».
Une démarche marquée par le dialogue, la cogestion et le pragmatisme. Le rapport intermédiaire de la plate-forme de réflexion « Un monde du travail numérique », composé de représentants du gouvernement, des partenaires sociaux et des scientifiques, traite essentiellement de la question du développement du travail mobile, de ses préalables, de ses objectifs et de sa mise en œuvre. Après une partie de synthèse qui aborde les questions des besoins, des chances, des risques ou encore du cadre légal
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