Métallurgie, Deutsche Post, Deutsche Telekom, Deutsche Bahn… : de plus en plus de branches ou d’entreprises se dotent de modèles de temps de travail flexibles qui permettent aux salariés de choisir entre une rémunération plus forte ou plus de temps libre. Trente quatre ans après le conflit historique qui avait débouché sur l’instauration de la semaine des 35 heures dans la métallurgie, le thème du temps de travail opère un retour en force dans les entreprises allemandes et se trouve en pleine évolution. Il est devenu l’un des sujets prioritaires des syndicats, qui souhaitent redonner plus d’autonomie de décision aux salariés sur leur temps de travail à l’ère du numérique et leur permettre ainsi de profiter eux aussi des avantages de la flexibilisation. Yvonne Lott, experte en temps de travail au sein de la Fondation syndicale Hans-Böckler, est revenue pour Planet Labor sur les raisons de cette évolution.
Plus d’argent ou plus de temps libre.A partir de janvier 2019, tous les salariés dans la métallurgie, travaillant à plein temps et ayant au moins deux ans d’ancienneté, auront le droit de réduire leur temps de travail jusqu’à 28 heures par semaine, sans motif précis, pour une durée de 6 à 24 mois (v. dépêche n°10551). Par ailleurs, les salariés postés et les salariés ayant des enfants en bas âge ou des parents dépendants pourront choisir entre toucher un supplément salarial prévu pour tous...
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