Après trois rencontres infructueuses, les partenaires sociaux de la chimie autrichienne se sont finalement accordés, vendredi 3 mai 2013, sur une augmentation de 3,2 à 3,3 % pour les 50 000 salariés du secteur. Le salaire minimum progresse quant à lui de 3,3 %. La menace des syndicats, qui avaient appelé à la grève au cas où la quatrième rencontre ne serait pas concluante, semble avoir produit ses effets. Les bons résultats des entreprises du secteur sur les trois années passées expliquent aussi pourquoi les industriels ont préféré évité le conflit social. (Réf. 130305)
La menace de grève lancée en début de semaine par les syndicats du secteur, PRO.GE (industrie) et GPA-djp (employés du privé), semble avoir fait mouche. Mardi 30 avril, ces derniers avaient obtenu un vote à l’unanimité des 350 présidents de CE du secteur en faveur du déclenchement automatique de grèves en cas d’échec de la quatrième rencontre avec la Fédération autrichienne de l’industrie chimique (FCIO). Vendredi 3 mai, les négociateurs ont donc coupé la poire en deux et se sont accordés...
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Auteur.e.s de l’article
Thomas Schnee
Pigiste