La Fédération patronale autrichienne de l’industrie de la machine-outil (FMMI) et les syndicats PRO-GE (industrie) et GPA-djp (employés du privé) ont présenté, mercredi 15 juin à Vienne, un accord de branche sur la flexibilité du temps de travail présenté comme « historique ». En effet, depuis plusieurs années, la question de la flexibilité est la pomme de discorde qui empoisonne les négociations salariales du secteur. Pendant que les partis politiques et les partenaires sociaux ont donc célébré le « partenariat social retrouvé », les 120 000 salariés ont pu découvrir un nouveau modèle qui s’articule autour de la création de trois comptes épargne-temps et un mode original de rémunérer les heures supplémentaires.
La hache de guerre enfin enterrée. « Le nouveau modèle de comptes épargne-temps est une nouvelle possibilité pour l’industrie métallurgie nationale et ses salariés d’offrir encore plus de flexibilité aux entreprises tout en permettant à ces derniers d’organiser individuellement leur temps de travail. C’est un signal fort pour la production en Autriche et aussi pour la capacité de notre partenariat social à trouver des solutions », a déclaré le président du syndicat GPA-djp Rainer Wimmer...
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Auteur.e.s de l’article
Thomas Schnee
Correspondant en Allemagne