Le comité ministériel restreint a reçu le 15 juillet, le rapport sur l'écart salarial qu'a rédigé, à sa demande, un groupe d'experts (Banque nationale, Bureau du plan, Conseil central de l'économie -CCE- et Institut national des statistiques). Ce document volumineux fait le point secteur par secteur sur le handicap salarial de la Belgique. Mais les interprétations divergent et la question est loin d'être tranchée. Tandis que Laurette Onkelinx, vice-premier ministre (PS) évoquait en début de semaine une fourchette entre 0,5% et 2,8%, soulignant le large soutien social dont jouissent les entreprises en Belgique, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) avançait pour sa part, le chiffre de 16%. Les chiffres et statistiques seront étudiés dans les détails, même si la prudence reste de mise parmi les membres du gouvernement. (Réf. 130495)
Pour rappel, l’écart salarial est l’indice de comparaison entre les salaires belges et ceux des pays voisins (France, Allemagne et Pays-Bas). Il est calculé depuis 1996, date de l’entrée en vigueur de la loi sur la compétitivité des entreprises, dont le but est de lutter contre le dérapage des coûts salariaux trop élevés en Belgique (v. depêche n° 130340) et que le gouvernement entend durcir, avec pour objectif de réduire cet écart à 1,8% pour fin 2014 et à 0% en 2018. En ne tenant pas...
Vous avez une information à nous partager ?