La négociation entre partenaires sociaux pour un accord interprofessionnel valable pour la période 2021-2022 bute toujours sur un chiffre : 0,4%. Si les organisations syndicales et patronales du “Groupe des 10” se sont remis autour de la table après une première rupture des négociations fin janvier (v. dépêche n° 12332), encouragés par le ministre de l’Economie et du Travail Pierre-Yves Dermagne, les désaccords restent cristallisés autour du taux d’augmentation de la norme salariale au-delà duquel ne veulent pas aller les employeurs. Pour tenter de renverser le rapport de forces, les syndicats descendent dans la rue.
Après une première journée d’actions le 12 février, les organisations font front commun pour appeler à la mobilisation jeudi 25. « Les salaires bruts doivent augmenter sur base d’accords collectifs partout où la situation le permet, les salaires les plus bas en particulier. Les conditions de travail doivent être significativement améliorées. Le temps de travail doit pouvoir être réduit collectivement – notamment pour préserver l’emploi. Des solutions doivent être trouvées pour les fins de...
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