Le front commun syndical a rassemblé, ce jeudi 6 novembre, plus de 120 000 personnes à Bruxelles lors de sa première manifestation nationale pour dénoncer des mesures arrêtées dans l’accord de gouvernement sans concertation préalable. Le saut d’index, l’allongement des carrières à 67 ans et une flexibilité du travail renforcée figuraient en tête des réformes économiques et sociales dénoncées. Le Premier ministre, qui a reçu les responsables syndicaux après la manifestation, a indiqué que « ces mesures sont nécessaires pour garantir l’avenir du pays » tout en chargeant son ministre de l’Emploi de renouer « en toute discrétion » le dialogue social.
Protestation contre les mesures de l’accord de gouvernement. Dans l’une des plus grandes manifestations organisées depuis 1945, les syndicats ont mobilisé près de 120 000 personnes dans les rues de Bruxelles ce jeudi 6 novembre. Au cours de la première d’une série de manifestations prévues jusque mi-décembre, les trois grandes organisations syndicales du pays, la CSC (chrétien), FGTB (socialiste) et CGSLB (libérale) protestaient contre trois mesures phares du nouveau gouvernement de...
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