Une offre salariale moins avantageuse qu’auparavant. La décision de faire grève des travailleurs de l’usine de Renault-Nissan à Sao José dos Pinhais a été votée lors d’une assemblée convoquée par les syndicats pour débattre de la proposition de hausse des salaires présentée par la direction de l’entreprise. Les débats ont tourné court et la grève a été immédiatement approuvée étant donné que cette proposition était moins avantageuse que celle faite antérieurement par Renault. La direction offrait, au 4 septembre, une augmentation de 4,7 % ainsi que l’octroi, à chaque travailleur, d’une prime de 1500 reals (567 euros). Cette hausse s’ajuste étroitement à l’inflation observée au cours des douze derniers mois. Or, la direction avait auparavant proposé une augmentation de salaire de 5,7 %, d’après le syndicat régional des métallurgistes. Les travailleurs ont lancé le mouvement de grève afin d’obtenir une hausse de 11 % ainsi qu’un bonus de 2000 reals (755 euros) à toucher en septembre. Ils réclament en outre une revalorisation du "seuil salarial" (rémunération minimale au sein de l’entreprise) à 1500 reals.
Publication
8 septembre 2009 à 09h06
Mis à jour le 3 avril 2013 à 22h47
Temps de lecture
2 minutes
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8 septembre 2009 à 09h06, Mis à jour le 3 avril 2013 à 22h47
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à l’inflation observée au cours des douze derniers mois. Or, la direction avait auparavant proposé une augmentation de salaire de 5,7 %, d’après le syndicat régional des métallurgistes. Les travailleurs ont lancé le mouvement de grève afin d’obtenir une hausse de 11 % ainsi qu’un bonus de 2000 reals (755 euros) à toucher en septembre. Ils réclament en outre une revalorisation du « seuil salarial » (rémunération minimale au sein de l’entreprise) à 1500 reals.
10% d’augmentation réclamée par les
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