A l'appel de six centrales syndicales, 500 000 manifestants se sont retrouvés, mercredi 15 mars, dans les 22 principales villes du Brésil pour marquer leur opposition au projet de réforme des retraites proposé par le gouvernement de Michel Temer. Ce dernier propose de passer l'âge de la retraite à 65 ans, sans différenciation pour les hommes et pour les femmes, et exigerait 49 années de cotisations pour bénéficier d'une retraite à taux plein. La durée minimum de cotisations pourrait passer de 15 ans à 25 ans. Le projet est actuellement en discussion au parlement et devrait être soumis au vote des députés en avril.
Les manifestants ont également dénoncé les projets de réformes du droit du travail. Les syndicats s’inquiètent de la précarisation qu’elles pourraient apporter aux travailleurs. Selon eux, l’accès à des droits tel que le 13e mois ou la protection contre le chômage seraient fragilisés par la réforme. Un projet de libéralisation du recours à la sous-traitance est également à l’agenda du Parlement dans les prochaines semaines. Celui-ci a également été dénoncer par les manifestants, car il...
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