Le mouvement de grève qui secoue le secteur bancaire depuis maintenant neuf jours ne cesse de s’intensifier, avec la fermeture de plus de 11 400 agences à travers le pays. La Confédération nationale des travailleurs du secteur financier (Contraf-CUT, rattaché à la principale centrale syndicale) dénonce un manque de volonté du dialogue de la part de la Fédération nationale brésilienne des banques (Fenaban), alors que les négociations sont au point mort.
L’augmentation des salaires de 5,5%, accompagnée d’une prime de 2 500 reais (564 euros) proposée par la Fenaban est jugée nettement insuffisante par le syndicat au vu de l’augmentation du coût de la vie, qui s’est accélérée ces derniers mois en raison de la crise économique que traverse le pays. La Contraf-CUT a annoncé qu’elle n’accepterait aucune proposition ne prévoyant pas d’ajustement au taux d’inflation, qui a atteint 9,88% depuis la signature de la dernière convention collective en septe
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