Présenté mercredi 28 février à Bruxelles, le projet de traité du Brexit établi par l’UE a traduit pour la première fois en langage juridique l’accord initial signé en décembre (v. dépêche n°10489 et n°10490). Publié juste avant un discours très attendu de la Première Ministre britannique sur le Brexit prévu vendredi, ces 120 pages ont suscité de nouveaux échanges acérés essentiellement sur la question de l’Irlande du Nord et des droits des citoyens européens.
“Aucun Premier Ministre britannique ne pourrait accepter un tel accord”: voilà comment la Première Ministre britannique Theresa May a réagi à cette ébauche de traité contenant 168 articles et dont elle a réclamé immédiatement implicitement la réécriture. En cause ? La question de l’Irlande du Nord, pour laquelle l’Europe propose un espace réglementaire commun avec l’UE, une offre qui indigne la Grande-Bretagne selon laquelle cela remettrait en question son intégrité territoriale. Mais les tensi
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