De nombreuses organisations féministes du pays, réunies au sein de la Coordination féministe 8M, ont appelé, samedi 8 février, à lancer un large mouvement de protestation en mars pour défendre les droits des femmes dans le monde du travail, dans la société et en matière de violence conjugale. Le Comité de coordination a présenté un calendrier de manifestations qui débutera par le « Super lundi des féministes » le 2 mars, et qui culminera les 8 et 9 du même mois avec une grève générale féministe. Si les protestations seront logiquement basées sur les droits des femmes, les organisations sponsors anticipent que s’y ajouteront des revendications plus larges liées à la vague de mécontentement qui s’est exprimée en octobre dernier dans laquelle les femmes ont joué un rôle de premier plan. Le calendrier prévoit en effet des mobilisations les 4, 5, 7 et 11 mars et les actions seront soutenues par d’autres organisations sociales et politiques. À cet égard, la Central Unitaria de Trabajadores (CUT), la plus grande organisation syndicale du pays, a déjà exprimé son soutien à la grève générale féministe du 9 mars et a décidé à l’unanimité d’y participer activement et de la soutenir.
Chili : un mois de mars de mobilisations féministes en préparation
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