Un réfugié sur deux au travail. C’est l’objectif du gouvernement qui a conclu un accord avec les partenaires sociaux sur l’intégration par l’emploi, le 17 mars. Le dispositif de formation/travail proposé par les principales confédérations patronale et syndicale du pays en est un élément clé. Autres nouveautés : l’évaluation des compétences des réfugiés dès leur séjour dans un centre d’accueil pour demandeur d’asile, le renforcement de l’activité des centres pour l’emploi pour favoriser la rencontre entre réfugiés et entreprises, et les incitations aux entreprises qui bénéficieront, sous certaines conditions, d’un bonus pour chaque réfugié embauché.
« Avec cet accord, nous impulsons un changement fondamental dans les efforts danois d’intégration, faisant table rase de décennies d’échecs. A partir de maintenant l’intégration se basera sur la contribution active des réfugiés dans les entreprises danoises au lieu de leur maintien dans des programmes passifs » a expliqué le ministre du Travail, Jørn Neergaard Larsen. C’est donc mission accomplie pour le premier objectif de la négociation tripartite, qui avait démarré le 11 février dernier...
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