L'entrepreneur catalan Joan Rosell, 58 ans, président de la CEOE depuis 2010, a été confirmé à son poste, le 17 décembre, pour quatre années supplémentaires, avec 345 des 768 suffrages émis, soit une courte avance face aux 312 voix recueillies par l'autre candidat, le basque Antonio Garamendi, président de Cepyme, la représentation patronale des petites et moyennes entreprises au sein de CEOE. Sa réélection été l'un des plus serrées de l'histoire de la CEOE où aucun président sortant n'avait jusqu'ici compté d'adversaire. Cette situation témoigne des tensions internes au sein de l'organisation patronale, secouée par plusieurs affaires d'utilisation douteuse des fonds et de trafic d'influences.
Il a compté pour sa réélection avec l’appui des grandes organisations régionales, comme la Catalane Foment del treball, dont il est issu, ou encore CEIM de Madrid, ainsi que des grandes entreprises cotées rassemblées au sein du Conseil espagnol de compétitivité (CEC). Son adversaire s’appuyait au contraire sur les confédérations basque et andalouse, ainsi que sur les grandes organisations sectorielles, celles du métal (Confemetal), de la construction (CNC) et de la technologie (Ametic), qui...
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Auteur.e.s de l’article
Cécile Thibaud
Pigiste