u rendre compte de la réalité de la situation extrêmement difficile des entreprises, des syndicalistes et des salariés. C’est vrai qu’il n’est pas habituel dans le monde syndical de souligner la valeur des accords comme celui-là. On a trop peur qu’ils se convertissent en mauvais exemple. Mais ils existent. Ce qui s’est passé chez Aldolfo Dominguez est important. Alors que la norme, depuis la réforme du marché du travail, a été de résoudre les problèmes par la voie rapide, en licenciant vite...
Espagne : le secrétaire général du syndicat FITEQA-CCOO revient sur l’accord d’entreprise conclu chez Adolfo Dominguez qui prévoit une baisse de salaires pour sauvegarder l’emploi
Joaquim González Muntadas. J’ai voulu rendre compte de la réalité de la situation extrêmement difficile des entreprises, des syndicalistes et des salariés. C’est vrai qu’il n’est pas habituel dans le monde syndical de souligner la valeur des accords comme celui-là. On a trop peur qu’ils se convertissent en mauvais exemple. Mais ils existent. Ce qui s’est passé chez Aldolfo Dominguez est important. Alors que la norme, depuis la réforme du marché du travail, a été de résoudre les problèmes par la voie rapide, en licenciant vite et pas cher, pour réembaucher ensuite à bon marché, certains font autrement. Pour Adolfo Dominguez, il suffisait de présenter les comptes de l’entreprise pour faire apparaitre la baisse du chiffre d’affaires et avoir l’autorisation légale de jeter les gens dehors. Au contraire, l’entreprise a choisi de discuter, de chercher une formule pour l’intérêt de tous, pour garder au maximum un emploi de qualité.
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