Le patronat a quitté mercredi la table de négociations sur la prolongation des mécanismes de chômage partiel après la levée de l’état d’alerte. Ce mouvement a eu lieu après l’annonce surprise, le 20 mai, d’un pacte conclu entre le gouvernement et le parti de gauche indépendantiste basque EH Bildu, promettant l’abolition totale de la réforme de 2012 impulsée par le parti populaire (sur le contenu de cette réforme, v. dépêche n°120462 )qui devrait avoir lieu « avant la fin des mesures extraordinaires » adoptées par le gouvernement pour faire face à l’impact du Covid-19 sur l’économie et sur l’emploi.
Cette clause est considérée par la confédération patronale CEOE comme une rupture de fait du dialogue social, au moment où le ministère du Travail et les représentants patronaux et syndicaux préparent les mécanismes destinés à déterminer, secteur par secteur, comment amortir l’impact d’une reprise lente de l’activité. « Nous n’allons rien négocier avec le gouvernement si les cartes sont déjà marquées d’avance », a expliqué le président de CEOE, Antonio Garamendi. Dans les milieux patronaux,...
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