La Cour Suprême des Etats-Unis était très divisée sur le sujet. Mais une majorité de ses juges a estimé, lundi 30 juin, qu’en exigeant des employeurs fournissant une assurance santé à leurs collaborateurs qu’ils prennent intégralement en charge des moyens de contraception comme le stérilet ou la pilule du lendemain, accusés par les lobbies « pro-vie » d’attenter à la vie en devenir de l’œuf fécondé, la réforme de la santé attentait à la liberté religieuse des entreprises, qui sont des personnes en droit américain. Le principe ne vaut que pour celles dont le capital est pour l’essentiel dans les mains d'un petit groupe d'actionnaires (le plus souvent une famille). La décision fait couler beaucoup d’encre.
« Une victoire pour la liberté religieuse. » C’est en ces termes que le distributeur de matériaux pour activités manuelles Hobby Lobby a accueilli la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis, lundi, sur l’obligation, pour les employeurs fournissant une assurance santé à leurs collaborateurs, d’inclure une prise en charge complète des moyens de contraception. En effet, argumente la société basée dans l’Oklahoma, « ce mandat exige d’Hobby Lobby et de ses co-fondateurs David et Barbara Green...
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